Vues sur le Guadalquivir
Trainer en ville le soir, c'est bien beau! Mais pour démarrer de bonne heure le matin... Nous quittons Séville à 10 heures, direction Cadix.
Nous évitons la ville " Dos Hermanas". Un Herreman, ça va. Mais Dos Hermanas, bonjour les dégâts!
D'après la carte et les conseils d'un cafetier qui a travaillé en France, nous évitons les grandes routes pour longer le Guadalquivir. Très peu de circulation
mais de la poussière!
Nous avions vu des nids de cigognes pratiquement sur chaque poteau électrique et chaque clocher mais pas de cigognes. Nous en voyons deux. Pourquoi seulement deux? Si vous vous y connaissez en migrations de cigognes...
Nous descendons sur les rives du Guadalquivir qui a pris l'aspect d'un vaste delta.
Il traverse le parc naturel le plus vaste d'Espagne, le parc Doñana.
Mais, avec un terrain plat, de l'eau et de la chaleur, c'est sans surprise que nous longeons de vastes rizières.
Un voilier remonte le bras navigable du fleuve, comme le faisaient les gallions espagnols qui avaient échappé à la piraterie et allaient mettre leur précieuse cargaison bien à l'abri à Séville, à plusieurs dizaines de km des côtes.
Pour notre part, suivant le cours du fleuve, nous arrivons près de la mer à Sanlucar de Barrameda. Le paysage n'a rien de bucolique :
des serres
beaucoup de détritus le long des routes
Mais une région n'est pas uniquement faite pour flatter l'oeil du touriste. Il faut bien que les gens bossent! Et les marais salants produisent des montagnes de sel impressionnantes
Ce que nous n'aimons pas trop, c'est de voir pas mal de chevaux au piquet en plein soleil. On se dit qu'ils doivent avoir l'habitude! Malgré tout, ils ont l'air plutôt bien nourris et ont toujours de l'eau.
Nous aussi, nous nous habituons à la chaleur et après deux jours de routes et de pistes sur 120 km par plus de 30 degrés, un bon bain de pieds est de rigueur!