Séville, la belle Andalouse
Depuis quelques jours, nous nous interrogions sur la nature de ces arbres écorcés. Des chênes-liège évidemment!
En descendant dans la plaine, c'est une autre culture qui nous attend, celle du coton.
Comme prévu, avec les descentes nous arrivons rapidement à Séville.
Nous passons sous ce pont suspendu construit à l'occasion de l'exposition universelle de 1992
et c'est déjà l'heure du pique-nique au bord d'une piste cyclable qui longe le Guadalquivir.
Les campings étant trop loin du centre, nous nous payons le luxe d'un hotel. Nous passons par la Plaza Major coiffé d'un parasol
avant de nous faufiler dans les ruelles étroites du quartier de Santa Cruz pour arriver à bon port
après avoir posé devant la cathédrale et la Giralda, l'ancien minaret devenu clocher et surmonté d'une girouette, d'où son nom.
Nous décidons de découvrir les quartiers pittoresques de la ville. Après avoir parcouru celui de la Macarena, nous passons devant le palais de la Dueña. Pas de file d'attente, allez hop, on visite!
Première découverte du style mudéjar, synthèse de l'architecture musulmane et du savoir-faire d'artisans chrétiens. Eh oui, la coexistence de cultures différentes ne se résume pas seulement en une suite d'affrontements! Elle engendre aussi tout un art de vivre dans une multitude de domaines...
Le palais de la Dueña, c'est celui de la famille d'Albe dont l'un des membres est bien connu pour avoir exercé une répression féroce contre les Protestants des Pays-Bas ( incluant à l'époque le territoire de l'actuelle Belgique et du Nord de la France)
Plus paisible, la présence de Bougainvillier sur la façade du palais
Nous poursuivons notre chemin en traversant le Guadalquivir et en suivant la rue Betis, le nom romain du fleuve. Amis sportifs, vous saurez désormais pourquoi le club de foot local s'appelle le Betis de Séville!
De là, nous apercevons la Torre del oro. Elle défendait la ville musulmane. Elle servit ensuite à entreposer le métal précieux qui revenait des Indes Occidentales, l'Amérique.
Nous croisons une procession. Beaucoup de monde. Foule de curieux ou rassemblement autour d'une même foi? Un peu des deux sans doute!
Mais nous ne saurions passer dans cette ville sans visiter l'Alcazar. Conçu par les musulmans puis occupé par les rois d'Espagne, il présente tous les styles accumulés au cours de son histoire.
Les patios
les salles de réception des audiences ou les appartement privés,
sans oublier les jardins.
Pour notre dernière après-midi, nous allons dans le parc où se trouvent les pavillons de l'expo hispano-ibericaine de 1929.
Impressionnante, la Place dEspagne nous présente une suite de représentations de chaque province du royaume avec une carte et un épisode historique souvent lié à la Reconquista.
Ici, la province de Logroño, dans la Rioja, où nous sommes passés. En moins d'une heure, nous faisons le tour de l'Espagne. Plus rapide qu'à vélo!
Nous cherchons où nous allons manger et nous tombons sur des Food Trucks. (Popotes roulantes pour les Québécois, mais en espagnol???)
Nous goûtons à un peu de tout. Entre autre un camion nous propose une paëla à la joue de porc et champignons. Un régal! Détail amusant, la serveuse à qui M POESSEVARA épelle son nom, trouve plus commode de crier Poe pour annoncer que le plat est prêt! Nous flânons encore un peu dans la ville ce samedi soir où il semble que toute la population s'est donnée rendez-vous dans les rues.