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Une courte étape nous amène de Saint Vaast La Hougue jusqu'au Nord de Utah Beach. Nous finissons la journée au bar du camping devant France Uruguay et Belgique Brésil. Avant les quarts de finale, Poe a pronostiqué une finale Belgique Angleterre avec victoire de la Belgique! Pour l'instant, il est dans les clous!
Le lendemain, fini de rire, nous décidons de finir d'un coup notre tour du Cotentin en ralliant Port en Bessin.
Nous passons d'abord par Utah Beach.
Ici, le réseau de barbelés est en partie reconstitué.
Là, trois soldats courent devant une péniche de débarquement.
Nous repassons par Carentan et piquons vers l'Est pour entrer dans le Calvados. Nous atteignons Vierville pour longer OmahaBeach par une belle piste cyclable. Difficile de se rendre compte de l'enfer qu'a été cet endroit dans une atmosphère si paisible...
Le goudron s'arrête. Au début le sentier est bien roulant. Mais bientôt nous nous retrouvons entre les dunes dans du sable bien sec. Dur de pousser les vélos chargés avec les roues enfoncées jusque la jante.
On essaie de rouler sur la plage entre les touristes. C'est un peu mieux. Mais dès que nous le pouvons, nous remontons vers la départementale qui nous conduit à Port en Bessin.
Après une installation rapide,
nous descendons vers le port pour un joli coucher de soleil
Le lendemain, nous décidons de profiter de l'endroit avant de rouler jusque Bayeux pour reprendre le train.
Durant cette balade, parfois nous longeons la mer.
Mais quand nous rentrons à l'intérieur des terres, ça se corse...
Mais en arrivant sur Cherbourg, une longue descente nous mène jusqu'à ce joli château Renaissance. Dommage, le salon de thé était fermé !
A Le Vast, nous trouvons dans la boulangerie ce pain à soupe.
C'est sous le soleil que nous découvrons Barfleur.
Le lendemain nous voici arrivés à St Vaast La Houghe.Non vous ne rêvez pas, Poecolo n'a pas résisté au plaisir de jouer les capitaines aux longs cours !
Nous avons la chance d'avoir une super guide pour une visite de La Hougue.
Voici la porte aux dames, qui doit son nom aux taxes prélevées par les religieuses à cet endroit.
Magnifique site fortifié par Vauban, évidemment!
Nous avons laissé Carentan derrière nous en suivant une belle piste cyclable aménagée sur une ancienne voie ferrée. Avantages : pas de circulation évidemment et le parcours est quasiment plat.. Mais inconvénients : nous ne traversons aucun village et le paysage est caché par deux rideaux de végétation.
Reste le charme indéniable des maisons des garde-barrières. (Orthographe à vérifier!)
Nous retrouvons le littoral peu avant Portbail, chanté paraît-il par Souchon dans une de ses chansons. Laquelle? Cela nous échappe.
Le soir en allant à Carteret nous balader, un cycliste nous indique le lieu de tournage de la publicité Vedette avec la mère Denis. Catherine joue la star du moment même si elle a oublié la robe à fleur de la mère Denis. "Ah ben c'est ben vrai ça "
Plutôt que d'aller courir à l'autre bout du monde, nous nous sommes dit qu' un voyage en France ça pouvait être sympa .
Comme souvent quand nous prenons le train, ce ne sont pas les péripéties qui manquent : escalator où Catherine, entraînée par le poids du vélo, a failli basculer en arrière, deux trains sur le même quai et attente devant le mauvais, d'où un sprint final , retard du train et correspondance attrapée in extremis.
Et c'est à plus de soixante ans que nous sommes arrivés à Carentan.
Le port de plaisance relié à la mer par un long canal enjambe la route à la sortie de la ville .
Avec ce drakkar dans le port , nul doute nous sommes bien en Normandie.
En déballant les affaires, petite surprise: deux pieds droits pour un seul homme !
Nous avons ressorti les vélos après un hiver passé au chaud durant lequel Caticolo a pu vivre pleinement son autre passion.
Ah oui, dans les grands classiques de la visite de Londres, nous n'avions pas, bien sûr, oublié le passage par le Tower Bridge.
La sortie de Londres s'est faite comme sur des roulettes grâce aux cartes détaillées que nous avait données Adam, notre warmshower. Mais après, ça c'est un peu compliqué. Nous pensions rouler sur une belle vélo route. Mais le tronçon anglais de l'Avenue Verte Paris-Londres est parfois très moody.
Ça n'empêche pas toutefois de jolis passages. Et rien de telle qu'une haie pour se protéger du vent défavorable qui souffle jusque 60 km/h.
Si au vent, on ajoute un relief exigeant, le résultat donne une bonne nuit de sommeil.
Le parcours nous réserve toujours de charmantes surprises, comme ce vieux village.
Là, au-dessus d'une porte, un porte-bonheur "big size"
Rien de tel que de manger sa lunch box (pommes de terre, haricots verts, tomates achetés la veille dans une ferme) à l'abri du vent. Ici dans un super marché.
Le lendemain, la pluie se met de la partie. Nous nous abritons à nouveau, dans une gare cette fois, pour notre repas.
Nous décidons de parcourir les quelques km qui nous séparent du camping en train. Celui-ci ci arrive avec une demi heure de retard. Mais en 5 mn, nous sommes arrivés. Enfin presque car il nous faut encore parcourir 5 km sous une pluie battante qui nous impose un arrêt dans un super marché, puis dans un pub pour le thé.
Ne reste plus qu'à monter la tente.
Le lendemain retour à la case départ avec vue sur les Seven Sisters, cette fois côté terre, avec une avenue verte qui n'a rien d'une avenue.
Et sur le front de mer de Seaford, juste avant de prendre le ferry de Newhaven pour Dieppe, plus rien ne nous protège du vent. Nous devons nous pencher pour compenser un vent de côté qui doit bien atteindre les 30 noeuds.
Nous attendons le départ dans un pub avec un dernière pinte en rédigeant un post à l'attention de nos lecteurs que nous remercions pour leur fidélité.
Pour arriver tranquille à Londres, nous avions prévu de passer la nuit dans un camping au Nord de la capitale. Nous arrivons vers 15h30. Pas de place. Nous insistons en précisant que c'est juste pour une petite tente et deux vélos. Rien à faire. Nous nous retrouvons en quête d'un hôtel dans la banlieue. Il ne pleut pas mais le temps n'est pas pour autant très sûr. Les deux premiers hôtels sont "fully booked". On commence à se dire que nous allons devoir retourner dans des zones plus rurales pour du camping sauvage. Nous tentons sans trop y croire de passer un coup de fil à l'un des rares hôtels du coin... Ouf! Il reste une chambre pour deux adultes. Nous arrivons juste avant la pluie.
Le lendemain, nous gagnons Londres par la voie cyclable qui longe la rivière Lee.
C'est samedi matin. Les cyclistes et les coureurs sont nombreux sur la piste ainsi que les avirons sur la riviere et parfois sur la piste également. Pourquoi ne dit-on jamais beau comme un aviron? N'est-ce pas Jean?
Première crevaison pour Poe. Au bord de l'eau, facile de trouver le trou. Mais pas le petit bout de verre enfoncé dans le pneu. Ce qui fait que le lendemain...
Baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur!
Nous suivons les pistes cyclables pour circuler dans Londres.
Un Français marié à une Taïwanaise et qui vit à Londres (comme c'est beau l'amour international !) nous aborde. Ils partent à vélo en France dans moins d'une semaine!
Passant devant un bike shop "Evans cycle", Poe vérifie la pression des pneus.
Quelques mètres plus loin, plus une seule voiture! La route est réservée aux cyclistes. Je demande à une Anglaise le pourquoi de la chose. Elle me répond que si la route est réservée aux cyclistes, c'est uniquement pour nous qui arrivons à Londres aujourd'hui! British sense of humour!
En réalité, il y a une série d'épreuves pour cyclotouristes dont celle de 100 miles.
Une autre épreuve est réservé aux vélos Brompton.
Caticolo a promis à Monsieur de se procurer un patron pour lui coudre un kilt. A vélo en kilt ça doit être sympa. Surtout dans les descentes....
A part ça, on se fait la totale.
Buckingham Palace.
Hide Park. Avec un peu de pluie, c'est plus authentique.
Au hasard des stands, on récupère des fanions.
Le lendemain nous parcourons vaillamment 15 km pour arriver chez Adam, notre hôte warmshower. Adam habite près de la Tamise. Nous apprécions, après un bon repas, la balade qu'il nous propose le long des docks. Nous assistons à un splendide coucher de soleil. Après passage au comptoir, of course.
Vue sur le Tower Bridge.
Vue sur la City. C'est là où des gens que nous n'avons pas élus décident de nos vies. L'antithèse de la démocratie. (Comme c'est moche la mondialisation libérale!)
C'est le grand jour. Catherine obtient son laissez-passer en moins d'une heure. Personnel du consulat aimable et efficace.
Du coup, on en profite pour se balader dans Londres là-haut sur l'impériale, comme chantait Brel, mais pas à propos de Londres évidemment!
Pour notre dernière soirée dans la capitale, Adam nous emmène dans un pub où se produit un groupe écossais. Ambiance assurée! Et un peu de la chaleur écossaise à laquelle nous avons renoncé!
Nous quittons le camping au sud de Cambridge, atteint péniblement la veille après une étape de 10,5km (Pour ceux qui n'auraient pas suivi). Le ciel est à peine voilé.
Un nouveau panneau un peu étrange nous a avertis d'un danger que Caticolo a préféré contourner.
Ford = gué! Inutile de vérifier dans le dictionnaire. M Poecolo, plus audacieux, se lance. Mal lui en prend car la route inondée est recouverte d'une fine couche de mousse qui a tout du verglas. Il réussit malgré tout à traverser sans perdre l'équilibre
Pour se remettre de ces émotions, rien de tel qu'un petit café en lisant le Times dans un pub tout ce qu'il y a de cosy.
Le hic, c'est qu'en ressortant, le ciel s'est assombri et quelques minutes plus tard, il tombe des cordes.
Quand les cabines téléphoniques ont été transformées en bibliothèque, il reste toujours les abris bus pour se protéger!
L'averse finit par passer. Il ne reste plus qu'à essuyer les lunettes pour repartir.
La route est bien mouillée et c'est encore un peu couvert. Mais nous avons trop chaud à grimper avec les vêtements de pluie.
Mais à peine 10mn après l'averse, le soleil revient et c'est en T-shirt que nous atteignons Bishop's Strotford après 45 km. Nous ne sommes pas pressés. Nous avons décidé d'arriver à Londres dimanche soir. Pour deux raisons. La première, l'ambassade est fermée le week-end. La seconde, la ville sera fermée aux voitures pour cause d'épreuves cyclistes. Nous entrerons à Londres le jour où le vélo sera roi. Génial non?
Au fait, la première à avoir donné le nom du cycloflaneur ayant perdu sa carte d'identité est Taï. Il s'agit de ... CATICOLO. Oui! Vous avez bien lu : CATICOLO. Carrément incredible!!!
Thaï recevra pour la peine un sac décoré d'un piqué libre réalisé en personne par l'étourdie du voyage.
Être à Cambridge oblige à la visite d'un des nombreux collèges dont certains très connus : Trinity Collège ( Newton et le Prince Charles. Le plus prestigieux des deux?), King's College, ... C'est ce dernier que nous visitons,
notamment pour sa chapelle
dont la voûte en éventail est "amazing".
Nous nous écartons un peu de la ville pour gagner le village de Grantchester et son réputé salon de thé, The Orchard, où l'on s'installe sur les chaises longues à l'ombre des pommiers. Obligé pour servir le thé d'adopter une attitude distinguée...
Vous avez bien lu! A l'ombre des pommiers! Car le soleil est revenu. Ce qui nous permet de lire l'heure au cadran solaire de cette église.
La température frôle les 100 degrésF, soit la température du corps humain.
Dans ces conditions, une balade en punt, les barques de la ville, s'impose.
La rivière "the Cam" fait le tour des universités et passe sous de nombreux ponts, dont le pont des soupirs. Si à Venise, il conduit à la mort, celui de St John College, conduit les étudiants dans les salles d'examens!
Ayant un peu de temps à perdre, nous entrons dans Pembroke College, moins connu. Moins fréquenté par les touristes, les jardins présentent un caractère intime, ce que nous n'avons pas ressenti à King's college.
Coup de chance, quand nous passons devant le réfectoire, la porte s'ouvre pour quelques secondes. Pas mal la cantine...
Le lendemain, nous quittons Graham, notre warmshower, qui nous a accueillis deux nuits. Lui aussi voyage à vélo et a traversé les États-Unis.
Après quelques courses, nous nous abritons dans un salon de thé. Eh oui! La pluie est de retour.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous passons devant le Fitzwilliam Muséum, recommandé par le Routard. Vu le temps, une visite s'impose. Immense! Trois heures de visite.
Vu entre autres, ce tableau de Pissaro: Paysage enneigé avec des pommiers à Eragny. Pas sûr qu'il s'agisse d'Eragny sur Oise
Vu également cette fête au village de Brueghel le Jeune.
On sent que ça ripaille, ça picole, ça plaisante grassement.
Des traditions qui se perpétuent à Bougainville, dernier dimanche de juillet.
Nous quittons Cambridge par une piste cyclable qui traverse un parc où les vaches sont en liberté, autre originalité de Cambridge. Vive les vaches libres. Non à la Ferme des Mille Vaches, scandale pour le bien être animal, scandale sanitaire et environnemental.
Étape du jour. 10,5km. Record battu.
Nous descendons sur Londres. Détour obligatoire par le consulat avant de rentrer en France. Qui a perdu sa carte d'identité? Les Bookmakers donnent Poe largement en-tête. Les paris sont ouverts. Que ceux qui connaissent la réponse...