3 millions de Torontois. Et nous, et nous, et nous!
A lire vos commentaires, nous avons eu le sentiment que vous pensiez en avoir fini avec nos articles. Et Toronto alors??? Comment ne pas consacrer un article à part entière à cette agglomération, la quatrième de toute l'Amérique du Nord par sa population, derrière Mexico, New York, et Los Angeles.
S'il n'est pas toujours évident de circuler dans cette ville, ce n'est pas en raison d'un plan compliqué mais d'une circulation dense, de chauffeurs parfois pressés et d'un réseau de pistes cyclables qui a le mérite d'exister mais qui manque de continuité.
Les rives du lac avec ses longues plages sont une formidable échappatoire pour les Torontois et les touristes à vélo.
Quelques minutes en ferry suffisent pour se rendre sur les îles, où seuls circulent piétons et cyclistes.
De là, la vue sur la "skyligne" est imprenable. Désolé pour l'anglicisme à propos de cette ville qui compte une communauté francophone!
Facile de repérer la CN Tower, une des plus hautes constructions au monde avec son restaurant panoramique. Il faisait beau. Nous avons préféré les iles et aujourd'hui il pleut! Nous n'y sommes donc toujours pas montés!
Vu du pied de ses gratte-ciel, le quartier central, le downtown, est tout aussi impressionnant.
La nuit, Dundas Square prend des airs du fameux Times Square à New York.
Il est dit qu'à Toronto, plus d'une centaine de langues sont parlées. Le dépaysement est assuré: quartier indien, Little Portugal, Little Italie ou quartier chinois.
Cette ville attire apparemment les jeunes français que nous avons rencontrés. Quatre d'entre eux étaient là pour un congrès. Un autre avait émigré de France après ses études ici et travaillaient pour la compagnie "Bombardier"
Ce qui est frappant en tout cas à Toronto, c'est sa jeunesse cosmopolite, qui anime par sa création et sa fantaisie les rues de la ville.
L'immigration, source de richesse et de bien être pour un pays? Et pourquoi pas? Une idée à creuser peut-être dans quelques pays européens, hantés et paralysés par de vieilles peurs...
Cette richesse se retrouve évidemment dans la nourriture asiatique, africaine, ou sud-americaine. Mais c'est dans ce restaurant, le "Great Burger Kitchen "que nous avons mangé en vitrine notre meilleur Hamburger depuis la Louisiane
Dans un café, près d'un charmant marché, Lawrence Market, Catherine et Lorraine Lapointe, les deux copines de blog, se sont retrouvées.
Lorraine a co-écrit avec une Dijonnaise, Beatrix Delarue, un recueil de poésies : "D'une mer à l'autre"
Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien:
http://www.edilivre.com/d-une-mer-a-l-autre-beatrix-delarue-et-lorraine-lapointe.html#.VY8hN19xxDs
ou sur celui-ci:
http://www.lemetropolitain.com/fr/content/d’une-mer-a-l’autre-poesie-mi-canadienne-mi-franaaise
Nous décollons mercredi pour Paris. Mais qui sait? D'ici là, peut être aurons-nous le temps de vous écrire un dernier article?
En tout cas après 3 300 km, ça sent la fin. Nous avons rencontré pas mal de monde mais pas d'Amérindiens. Difficile de voyager ici sans une pensée pour ces peuples, massacrés, déportés, humiliés... Nous y avons pensé en pédalant. Mais le folklore a pris le dessus et nous nous sommes donné des noms d'Indiens.
Caticolo, qui n'a pas vraiment grossi, a été baptisée "Tige des prairies".
Quant à Poecolo, toujours un oeil sur la carte ou sur la route, sans hésiter il a été nommé "Oeil de lynx... Mais surtout l'autre".