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cycloflâneries
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29 juin 2015

Rétropédalage

A lire quelques commentaires, nous nous devons de vous rassurer. Non, nous ne sommes aucunement attristés de rentrer en France! Avant tout parce que nous allons y retrouver nos proches. Mais aussi parce que nous avons toujours eu conscience qu'un voyage doit se terminer un jour et que ce jour est connu depuis le départ. Ce sera le mercredi 2 juillet à moins que nous ne soyons retenus à Francfort en raison de la grève des contrôleurs!

Nous retrouverons alors la douceur de notre intérieur,

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 William Kurelek, The Bachelor, Art Gallery of Ontario.

et les plaisirs du jardinage et du bricolage pour préparer l'hiver.

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William Kurelek, Art Gallery of Ontario

 

Un voyage c'est aussi parfois un peu de difficultés à surmonter, des imprévus auxquels il faut faire face et une part d'inconnu comme autant de bonnes surprises que nous avons tenté de partager avec vous, mais aussi des moins bonnes que nous vous avons cachées en partie! Nous vous proposons donc ce rétropédalage sur les points noirs ou étrangetés qui nous ont surpris.

Les routes aux États-Unis sont très souvent dans un triste état. Ça, vous le saviez! Voir l'article où Caticolo a été prise en flagrant délit l'imprudence.

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Vous serez sans doute aussi surpris par la photo ci-dessous.

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Aux États-Unis, tous les cyclistes ou presque portent un casque. C'est rarement le cas pour les motards! Il faut dire qu'il roule en général pépère, comme pratiquement tous les automobilistes. Pas frimeurs pour deux sous, ils nous ont souvent salués d'un geste de la main en nous croisant. Nous considèrent-ils comme faisant partie des leurs?

 

Les centres des villes peuvent parfois prendre l'aspect peu engageant de quartiers qui semblent à l'abandon comme ici à la Nouvelle Orléans,

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ou encore à Erié.

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Nous avons passé, à proximité des grandes villes (Cleveland, nord de l'Ohio), de longues heures à traverser des zones résidentielles interminables et désertes, où les propriétés se succèdent les unes aux autres, sans le moindre banc, sans la moindre rencontre, où le seul espace public reste la route, qu'il est donc impossible de quitter. Seule, une fantaisie vient rompre ici ou là cette monotonie de pelouses impeccables.

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Sans transition, les propriétés cossues laissent la place à des alignements de mobil homes parfois misérables.

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Ici ou là, la pauvreté saute aux yeux, aussi bien dans les villes que dans les régions plus rurales. La pauvreté inquiète. Il est des quartiers où nous ne serions pas passés à une heure tardive. Mais, aisés ou plus modestes, tous les Américains que nous avons sollicités ont toujours essayé de nous aider.

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Tous sauf un, et pas des plus modestes, qui a refusé que l'on s'abrite sous un garage alors qu'il tombait des cordes : "Out!"

Les rives du Mississippi n'ont pas toujours été aussi bucoliques que dans notre imaginaire.

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Pas plus que celles du lac Erié.

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 Les petits commerces ont souvent dû fermer boutique, concurrencés par les grandes chaînes de distribution.

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Pour faire les courses, pas d'autres solutions alors que le fameux Wal-Mart que beaucoup d'Américains critiquent pourtant! C'est même là que nous avons pris un jour notre pique-nique!

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C'est dans les supermarchés qu'il est possible d'acheter une arme. Elles sont parfois présentées comme des jouets. Un beau rose pour initier votre fille?

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Pour prendre un café, acheter une carte, il ne faut pas hésiter à rentrer dans une station service. Ce sont parfois de petits restaurants ou, comme ici, entre le Tenessee et le Kentucky, à proximité d'une autoroute, des aires gigantesques où les camionneurs trouvent tout ce qu'il leur faut mais où le cycliste se sent tout petit!

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Gigantesques aussi les camping car. Toutes les commodités doivent être à l'intérieur si bien que pour les campeurs, le bloc sanitaire est réduit à sa plus stricte expression.

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Nous avons dû attendre le Canada pour y trouver un évier pour faire la vaisselle! Si elles sont toujours propres, les installations sont souvent très vétustes!

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Mais, rassurez-vous! Jamais nous ne nous sommes retrouvés aussi crottés ou affamés que ce coureur du Tour de France. (Photographie d'un poster accroché chez un membre de warmshower.) L'épreuve est ici très populaire!

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Ce qui restera en mémoire ce sont plutôt les bons moments que nous avons essayé de partager avec vous.  

Merci à tous nos abonnés et aux autres lecteurs, pour nous avoir suivis et répondu. 

Merci aux membres de warmshowers qui nous ont accueillis et à tous ceux qui nous ont aidés d'une façon ou d'une autre.

Et à bientôt, on arrive!

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Commentaires
T
merci à vous deux pour nous avoir fait voir du pays!C'était un voyage bien agréable aussi pour nous de vous suivre. Pour ma part je rentre d'Islande et là aussi il y a des choses à montrer!
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V
Bravo pour ce magnifique voyage .Nous vous avons suivi de loin. Envieux et admiratifs.......<br /> <br /> Catherine ,j'espère que tu ne continueras pas à te faire coiffer en Amérique, même si la coupe est réussie et te va très bien.<br /> <br /> A bientot amicalement<br /> <br /> Emmanuel Valérie
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M
Merci pour cet intéressant reportage sur les USA.<br /> <br /> Ca nous donne envie d'y aller voir de plus près...les bons comme les mauvais côtés!<br /> <br /> Bon retour. A +
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C
Erratum! Lorraine, avec qui nous venons de passer un moment nous a précisé que les habitants de Toronto étaient des Torontois! 3 millions d'excuses!
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L
Et Caticolo, le bronzage de tes gambettes m'impressionne... Jalouse, je le suis définitivement... Je ne sais même pas si je vais oser me pointer au mois d'août...
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