Au programme de cette randonnée de 6 jours : l'euro vélo-route 3 en Picardie, de la Belgique, près de Chimay, jusqu'en Ile-de-France, à Chantilly.

Le trajet est sur le site Géoportail de l'IGN. ICI. (Des informations suplémentaires sous forme "d'info-bulles" sont disponibles en cliquant sur certains tronçons du tracé du parcours.)

Le 29 septembre, départ en train d'Amiens jusque Fourmies où un rond-point nous souhaite la bienvenue!

Nous retrouvons le plaisir de pédaler sur le RAVEL dès la frontière franchie.

Nous atteignons Macquenoise et notre chambre d'hôtes "La reinette étoilée" . Accueil sympathique et une chambre ravissante aménagée dans une ancienne étable. Notre hôtesse nous conduit à la table d'hôtes : "Aux gaietés de la Sabotière".

Le repas succulent est composé pour l'essentiel de spécialités locales dont les fameuses escavèches.

Le lendemain, les premiers coups de pédales nous emmènent sur des petites routes vallonnées le long de la frontière. Nous entrons ensuite en France par la liaison entre le RAVEL et le chemin de l'Avesnois, début de l'eurovéloroute n°3 en France.

L'Oise, aussi, vient juste de traverser la frontière.

Le parcours, en forêt le plus souvent, s'effectue sur une piste bien revêtue.

A Hirson, plus aucune indication. Le voyageur à vélo doit se débrouiller pour trouver le début de l'Axe Vert. Un indice : rendez vous à la gare puis suivez la piste cyclable qui passe au pied de la Tour Florentine, un ancien poste d'aiguillage. Prenez la première route sur votre droite, puis à gauche pour atteindre un stade. L'Axe Vert démarre là!

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Profitez à plein de l'Axe vert pour la qualité de son revêtement, les panneaux explicatifs sur la Thiérache.

Mais n'oubliez pas de faire un petit détour :

pour faire un achat dans cette charmante épicerie à Ohis tenue par une dame très sympathique.

pour longer, toujours à Ohis, ce bel alignement de façades fleuries

pour passer auprès des églises fortifiées (Ici à Vimy),

pour admirer ce lavoir joliment décoré à Luzoir ou à Gergny,

pour acheter un délicieux petit pâté picard (ou autre) chez le tripier de Luzoir

Après cette première étape, d'environ 50 km, nous atteignons Sorbais et la chambre d'hôtes " le bocage". Encore un excellent repas le soir avec notamment les champignons (des pieds de moutons) cueillis et cuisinés par le propriétaire.

Départ le matin par un temps brumeux, ce qui crée une ambiance ouatée...

Mais très rapidement, le soleil arrive.

L'église fortifiée magnifiquement restaurée de Flavigny se découpe sur le paysage.

Hélas! Arrivés à Guise, la fin de la vélo-route est brutale. Rien n'indique comment poursuivre le trajet. Nous faisons un détour par Le Familistère, exemple de ce qu'a pu réaliser un patron éclairé au XIX ème siècle, une utopie réalisée, et, par conséquent, une note d'optimisme pour les générations d'aujourd'hui...

Si à ce moment, vous avez une petite faim, un petit restau se trouve dans les anciens économats.

Pour quitter Guise, voir la carte sur le lien au début de cet article. Ça grimpe :o( Mais sur une route à faible circulation :o)

Vous atteignez Macquigny. A droite du porche d'entrée, ce curieux bas-relief représenterait-il la coquille chère aux pélerins de St Jacques de Compostelle? Une représentation peu habituelle sous la forme d'une coquille ouverte. Aux spécialistes de trancher. Mais que cela n'empêche quiconque de laisser libre cours à son imagination!

Vous suivez la vallée de l'Oise toujours par une route peu fréquentée. Mais attention, les rares automobilistes sont souvent du genre pressés et le parcours est sinueux.

Le café de Neuvillette est bien situé pour une pause café. Attention, interdit de cracher et de fumer!

Après 71 km, nous atteignons Chatillon sur Oise et la chambre et table d'hôtes L'étable d'Elodie pour un accueil sympa tout en authenticité. Les animaux sont très présents : un trio d'ânes, un chat et un chien passionné de télé (surtout les émissions animalières). Véridique!

Sur notre route à Alaicourt, moment de nostalgie pour les plus anciens au musée La maison de Marie-jeanne

Après Châtillon, nous suivons le chemin de halage le long du canal de la Sambre à l'Oise. Les premiers kilomètres ne sont toujours pas ouverts à la circulation. Ça devrait venir. Vous pourrez comme nous décider d'être en avance sur votre temps. Laissez toutefois la priorité aux personnels de "Voies navigables de France" dont la chemin de halage est l'outil de travail. Sachez également qu'en cas d'accident, votre société d'assurance ne couvrirait certainement pas les dommages.

Le canal et l'Oise jouent à cache-cache par le truchement des ponts-canaux.

Nous croisons la route de Pascal Cras, sculpteur. Il nous aborde vivement pour nous reprocher notre présence sur le chemin de halage, avec les arguments qui viennent d'être repris ci-dessus. Mais le ton reste courtois si bien qu'il nous propose de nous faire visiter son atelier. Nous en ressortons, séduits tant par l'humour de l'artiste que par la qualité de ses oeuvres.

Sculptures de Pascal Cras

Ensuite le chemin est bien aménagé. Nous traversons les paysages urbanisés et industriels entre La Fère et Chauny. Aucune explication n'est proposée sur les activités de ces villes. Dommage. Pourquoi les activités industrielles ne seraient dignes d'intérêt que lorsqu'elles font figure de patrimoine? Un arrêt à Chauny nous permet d'engager une bon moment de causette avec un couple à vélo qui a partagé notre passion pour les chevaux et la randonnée équestre.

Ce long et agréable moment d'échange ne nous empêche pas de profiter de ce banc pour une pause supplémentaire!

De pause en pause, nous finissons par atteindre Noyon après une cinquantaine de kilomètres. Nous passons la nuit dans le gite des Cosaques.

Le repas est pris en compagnie d'un cyclo randonneur (des parcours de plus de 100 km par jour!) et d'un jeune stagiaire en formation élagage au lycée de Noyon.

Nous admirons la bibliothèque du Chapitre avant de quitter Noyon...

...et nous retrouvons le chemin de halage.

Une halte s'impose dans ce bistrot de pays à Pont-l'Evèque Le Confluent

Après Sempigny, plus de vélo route! Nous atteignons l'abbaye d'Ourscamp. Transformée en filature après la Révolution, elle fut en partie détruite par les bombardements français de 1915.

Nous traversons la forêt. Pour autant, les routes empruntées ne sont pas toujours tranquilles.

Mais arrivés à la Clairière de l'Armistice, nous retrouvons une belle piste cyclable qui nous emmène le long de l'Aisne jusque Compiègne.

Surprise! Contrairement à ce que nous avons connu à Hirson puis à Guise, la traversée de Compiègne se fait en quasi totalité sur les pistes cyclables.

Elles se poursuivent même jusque Verberie pour un beau parcours le long de l'Oise et de plans d'eau.

Nous atteignons Pontpoint après avoir perdu le fléchage du parcours à Moru.

Dans la forêt d'Halatte, nous retrouvons les indications pour atteindre Senlis. Mais la grimpée est si rude que nous mettons pied à terre. Il faut dire que nous approchons les 80km.

Nouvelle déception à Senlis puisque la piste cyclable se termine en arrivant dans la ville. Dans le centre, elles existent. Mais les pavés nous semblent bien rudes après 85 kilomètres.

La chambre d'hôtes Côté jardin est pour nous, une étape de rêve, loin du confort sommaire auquel le camping nous a habitués.

Il ne nous reste plus le lendemain samedi 4 octobre, qu'à atteindre Chantilly pour le train du retour.

Les quelques kilomètres se font, soit en traversant de jolis villages, soit en forêt. Nous suivons l'Avenue Verte Londres-Paris.

L'euro vélo-route 3 en Picardie

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