Allons donz' à London
Pour arriver tranquille à Londres, nous avions prévu de passer la nuit dans un camping au Nord de la capitale. Nous arrivons vers 15h30. Pas de place. Nous insistons en précisant que c'est juste pour une petite tente et deux vélos. Rien à faire. Nous nous retrouvons en quête d'un hôtel dans la banlieue. Il ne pleut pas mais le temps n'est pas pour autant très sûr. Les deux premiers hôtels sont "fully booked". On commence à se dire que nous allons devoir retourner dans des zones plus rurales pour du camping sauvage. Nous tentons sans trop y croire de passer un coup de fil à l'un des rares hôtels du coin... Ouf! Il reste une chambre pour deux adultes. Nous arrivons juste avant la pluie.
Le lendemain, nous gagnons Londres par la voie cyclable qui longe la rivière Lee.
C'est samedi matin. Les cyclistes et les coureurs sont nombreux sur la piste ainsi que les avirons sur la riviere et parfois sur la piste également. Pourquoi ne dit-on jamais beau comme un aviron? N'est-ce pas Jean?
Première crevaison pour Poe. Au bord de l'eau, facile de trouver le trou. Mais pas le petit bout de verre enfoncé dans le pneu. Ce qui fait que le lendemain...
Baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur!
Nous suivons les pistes cyclables pour circuler dans Londres.
Un Français marié à une Taïwanaise et qui vit à Londres (comme c'est beau l'amour international !) nous aborde. Ils partent à vélo en France dans moins d'une semaine!
Passant devant un bike shop "Evans cycle", Poe vérifie la pression des pneus.
Quelques mètres plus loin, plus une seule voiture! La route est réservée aux cyclistes. Je demande à une Anglaise le pourquoi de la chose. Elle me répond que si la route est réservée aux cyclistes, c'est uniquement pour nous qui arrivons à Londres aujourd'hui! British sense of humour!
En réalité, il y a une série d'épreuves pour cyclotouristes dont celle de 100 miles.
Une autre épreuve est réservé aux vélos Brompton.
Caticolo a promis à Monsieur de se procurer un patron pour lui coudre un kilt. A vélo en kilt ça doit être sympa. Surtout dans les descentes....
A part ça, on se fait la totale.
Buckingham Palace.
Hide Park. Avec un peu de pluie, c'est plus authentique.
Au hasard des stands, on récupère des fanions.
Le lendemain nous parcourons vaillamment 15 km pour arriver chez Adam, notre hôte warmshower. Adam habite près de la Tamise. Nous apprécions, après un bon repas, la balade qu'il nous propose le long des docks. Nous assistons à un splendide coucher de soleil. Après passage au comptoir, of course.
Vue sur le Tower Bridge.
Vue sur la City. C'est là où des gens que nous n'avons pas élus décident de nos vies. L'antithèse de la démocratie. (Comme c'est moche la mondialisation libérale!)
C'est le grand jour. Catherine obtient son laissez-passer en moins d'une heure. Personnel du consulat aimable et efficace.
Du coup, on en profite pour se balader dans Londres là-haut sur l'impériale, comme chantait Brel, mais pas à propos de Londres évidemment!
Pour notre dernière soirée dans la capitale, Adam nous emmène dans un pub où se produit un groupe écossais. Ambiance assurée! Et un peu de la chaleur écossaise à laquelle nous avons renoncé!