Crossing through the drops
Nous quittons le camping au sud de Cambridge, atteint péniblement la veille après une étape de 10,5km (Pour ceux qui n'auraient pas suivi). Le ciel est à peine voilé.
Un nouveau panneau un peu étrange nous a avertis d'un danger que Caticolo a préféré contourner.
Ford = gué! Inutile de vérifier dans le dictionnaire. M Poecolo, plus audacieux, se lance. Mal lui en prend car la route inondée est recouverte d'une fine couche de mousse qui a tout du verglas. Il réussit malgré tout à traverser sans perdre l'équilibre
Pour se remettre de ces émotions, rien de tel qu'un petit café en lisant le Times dans un pub tout ce qu'il y a de cosy.
Le hic, c'est qu'en ressortant, le ciel s'est assombri et quelques minutes plus tard, il tombe des cordes.
Quand les cabines téléphoniques ont été transformées en bibliothèque, il reste toujours les abris bus pour se protéger!
L'averse finit par passer. Il ne reste plus qu'à essuyer les lunettes pour repartir.
La route est bien mouillée et c'est encore un peu couvert. Mais nous avons trop chaud à grimper avec les vêtements de pluie.
Mais à peine 10mn après l'averse, le soleil revient et c'est en T-shirt que nous atteignons Bishop's Strotford après 45 km. Nous ne sommes pas pressés. Nous avons décidé d'arriver à Londres dimanche soir. Pour deux raisons. La première, l'ambassade est fermée le week-end. La seconde, la ville sera fermée aux voitures pour cause d'épreuves cyclistes. Nous entrerons à Londres le jour où le vélo sera roi. Génial non?
Au fait, la première à avoir donné le nom du cycloflaneur ayant perdu sa carte d'identité est Taï. Il s'agit de ... CATICOLO. Oui! Vous avez bien lu : CATICOLO. Carrément incredible!!!
Thaï recevra pour la peine un sac décoré d'un piqué libre réalisé en personne par l'étourdie du voyage.