The Cotswolds Hills
C'est en pleine forme qu'après deux jours de repos nous quittons Bath en longeant le canal de l'Avon.
Les écluses sont entièrement manuelles et Poe ne résiste pas au plaisir de prêter main forte à une marinière désemparée.
Départ cool sauf qu'au bout de 3km, Poe se rend compte qu'il s'est trompé de côté! Demi-tour. 6km pour rien!
Et cette vallée, il faut bien la quitter. Ce que nous faisons par une rude grimpée de 4km. La pleine forme n'est déjà plus qu'un lointain souvenir.
Pour se remettre, le midi, on s'offre un fish and chips, mais un seul pour deux. On sait qu'en général c'est copieux et qu'il nous faut repartir. Pas de problème pour le serveur. Pas sûr qu'en France, ce serait possible!
Le soir à Malmesbury (ne pas prononcer le e!), nous choisissons le camping à la ferme. Arrivés tôt, Poe nettoie et met un peu d'huile sur les chaînes.
Soit elles n'ont jamais vu de vélo. Soit elles n'ont jamais vu de Français. Soit elles se demandent qui est ce type qui parle anglais comme une vache espagnole... C'est là que Poe se rend compte que Catherine roule avec une roue décentrée qui appuie sur un patin de frein. Elle trouvait que c'était plus dur que les autres années. Pour sûr, en freinant dans les montées!
Le soir, la balade dans la ville nous réserve une agréable surprise, les vestiges d'une belle église abbatiale.
Et comme tous les soirs, ça se termine au pub avec un thé pour Monsieur et une pinte pour Madame.
Le lendemain, il fait toujours grand soleil pour aborder les Cotswold Hills, région renommée pour ses jolis villages et qui a été autrefois, centre de production lainier.
Pause à Cirencester, devant l'église.
Le parcours se continue sur des petites routes bien abritées du vent.
Nous croisons pas mal d'élevages de cochons depuis quelques jours. Et les cochons ici ne sont pas enfermés dans des cages de contention dans lesquelles ils ne peuvent même pas se retourner.
Vive le cochon libre!
Autre rencontre, celle de deux Anglais en tandem qui adorent voyager en France. Nous leur donnons les coordonnés du blog. Si ils passent dans notre coin, ils pourront toujours nous rendre une petite visite.
Le soir, une bonne descente nous amène au joli village de Bourton on the Water. Rien à voir avec le fameux titre des années 70 dont l'intro se jouait uniquement sur la corde du haut, contrairement à ce que recommandait Bobby Lapointe dans sa leçon de guitare sommaire.
Nous ne pouvons pas visiter le musée de l'automobile.
Nous goûtons à nouveau aux joies du camping à la ferme (ici la préparation du repas)
Après une pause dans Chipping-Campden, une longue descente nous fait quitter les CotsWold. Puis une piste cyclable, vent dans le dos nous conduit dare-dare à Stratford upon Avon.
Il faut avouer que depuis le début, nous avons le vent de face. Et même si les haies nous protègent, ça finit par user.